INFLUENZA AVIAIRE : Recensement des volailles

volaillesInfluenza aviaire : l’obligation de déclarer ses volailles en mairie
Dans le cadre des mesures de lutte contre le virus Influenza aviaire, le préfet demande à toutes les personnes qui détiennent des volailles de les déclarer en mairie.
Le recensement concerne toutes les personnes qui détiennent des volailles à des fins commerciales et non commerciales.
• Elles doivent adresser une déclaration de détention d’oiseaux à la mairie de Sainte Croix Volvestre
• Le formulaire de déclaration est disponible. Des contrôles sanitaires auront lieu pendant la période de vide collectif qui s’étendra du 18 avril au 16 mai 2016.

• Le contexte
La filière avicole traverse actuellement une crise sans précédent due à la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), principalement dans la filière palmipèdes gras chez qui la maladie ne s’exprime pas ou très peu alors qu’elle peut entraîner de très fortes mortalités dans les autres espèces (poules et poulets, pintades…). 75 foyers ont été mis en évidence dans 8 départements du Sud Ouest de la France. L’étendue de ces foyers a conduit à délimiter une zone de restriction qui inclut l’essentiel de la production de palmipèdes gras du Sud-Ouest.

• Principe de précaution
Le virus identifié n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire. Cependant, compte-tenu du caractère évolutif de la souche virale en cause, le risque de recombinaison puis de transmission à une autre espère ne peut être écarté à long terme. Le principe de précaution impose donc une action vigoureuse avec la mise en place de mesures exigeantes pour lutter efficacement contre l’IAHP dans cette zone et permettre à la France de retrouver rapidement un statut indemne à l’égard de cette maladie.
• La stratégie
Dans ce but, le ministre chargé de l’agriculture a développé une stratégie reposant sur un dépeuplement progressif et ciblé, actuellement en cours, suivi d’un vide sanitaire collectif puis d’un repeuplement dans des conditions de biosécurité maîtrisées. La diminution de la densité des volailles et l’assainissement du milieu contribueront à l’éradication du virus.

• Les mesures de biosécurité à adopter

Mesures de biosécurité : c’est-à-dire les mesures à mettre en œuvre pour éviter l’introduction ou la diffusion du virus dans ou depuis l’exploitation, il s’agit entre autres de mesures relatives :
– Au nettoyage et à la désinfection des volières et du matériel
– A la protection des points d’alimentation et d’abreuvement afin que les oiseaux sauvages ne puissent y accéder
– A la désinfection des chaussures au retour d’une chasse ou de tout lieu hébergeant ou aynat récemment hébergé des volailles
– Au nettoyage des mains avant et après les soins aux animaux
Les personnes travaillant dans des exploitations avicoles commerciales et détenant personnellement des oiseuax captifs doivent être tout particulièrement sensibilisées afin qu’elles soient extrêmement vigilantes pour ne pas être elles-mêmes une source de diffusion du virus. A cet effet, des plaquettes de sensibilisation seront prochainement mises à votre disposition.
Il importe d’insister sur le fait que les palmipèdes peuvent être porteurs sains du virus. Ainsi, tout détenteur de volaille ou d’autres oiseaux captifs, même sans but commercial, situé dans la zone de restriction ne peut :
 Introduire de nouveaux palmipèdes jusqu’au 16 mai 2016
 Mettre en place des gallinacées dans des bâtiments ou sur des parcours ayant hébergé des palmipède depuis moins de 60 jours
 Epandre en surface des litières, du lisier et des fientes sèches de palmipèdes non assainies au préalable.
Les détenteurs non commerciaux de volailles ou autres oiseaux captifs doivent, du 18 avril au 16 mai 2016, maintenir tous les oiseaux en confinement pour éviter tout contact avec d’autres oiseaux.
Plus généralement je vous rappelle que :
 Toute suspicion de pathologie sur les oiseaux doit être signalée à un vétérinaire
 Les contacts avec des oiseaux de la faune sauvage doivent être évités
 Le lâcher de gibier à plumes est interdit, sauf autorisation du DDCSPP suite à un dépistage sérologique et virologique favorable.
• Des sanctions
Le code rural et de la pêche maritime prévoit des amendes pour le fait de contrevenir aux dispositions règlementaires prises en application des articles L. 201 – 4 et L. 221 – 1.